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Histoire de l’esport : Jeu vidéo et compétition, 30 ans avant

Par Tifenn Dibout

Depuis quelques années maintenant, l’histoire de l’esport est connue de tous. Le public, de plus en plus nombreux, vibre au rythme des compétitions et de tous les événements qui font résonner le sport électronique dans le monde entier. Certains sont prêts à parler d’un possible « âge d’or » tant la croissance de ce média continue à crever les plafonds.

On connaît plus largement l’esport en France depuis une dizaine d’années mais il n’a pourtant pas attendu sa grande médiatisation pour exister et se développer. Lorsqu’on parle des compétitions de jeu vidéo, on a tous en tête la Corée du Sud, aussi bien pour son rôle historique que pour son vivier inépuisable de joueurs de talent. L’esport y est reconnu au niveau national et bénéficie depuis longtemps d’une importante couverture médiatique. Si on ne peut pas lui ôter ces mérites, il ne sont pas nés du hasard. Avant même que l’on se mette à parler du terme d’esport et donc d’histoire de l’esport, le jeu vidéo a connu, dès ses débuts, une certaine soif d’affrontements pour décrocher le titre de meilleur joueur !

Autrement dit, la compétition n’est pas née avec l’esport. On peut même dire qu’elle était là depuis les premiers pas de cet objet culturel qu’est progressivement devenu le jeu vidéo, désormais consacré comme le 10° art. Pour mieux comprendre le chemin parcouru, depuis les premiers événements jusqu’à la naissance de l’esport, nous vous proposons de plonger avec nous dans l’histoire du jeu vidéo. A travers cette courte chronique, nous tenterons de mettre en avant quelques-unes des grandes étapes qui nous ont amené à l’esport que nous connaissons aujourd’hui. Des premiers jeux monochromes jusqu’aux stades en délire pour la finale des World Championships de League of Legends, découvrez la petite histoire des compétitions de jeu vidéo !

L’esport : mais au fait, qu’est-ce que c’est ?

Cette question, simple au premier abord, donne systématiquement lieu à des débats passionnés. L’esport est-il un sport ? Quels jeux peuvent être qualifiés « esport » ? Quelles sont les règles qui s’appliquent ? Régulièrement, on ne peut que constater que ces questions continuent à agiter les discussions.Du plus petit spectateur aux géants de l’industrie, tout le monde a un avis et une définition de ce qu’est l’esport.On parle là d’un objet complexe, en permanente évolution, à la fois très vivant mais également très structuré par certains aspects.

Le statut de jeu esport en est un exemple flagrant ! Tous les jeux présents sur le devant de la scène sont systématiquement, à un moment ou à un autre, soumis à la comparaison avec les grands piliers de la discipline. Que l’on se réfère à League of Legends, Dota II, Stracraft, Counter Strike ou même Quake pour les plus anciens, certains titres font toujours office de mètre étalon. Récemment, Fortnite n’a pas manqué de faire parler de lui par sa popularité aussi soudaine que quasiment inattendue. Le Battle Royale d’Epic Games n’a pas pour autant convaincu tout le monde sur son réel potentiel compétitif. Au même titre que Blizzard et son CCG HearthStone, il est loin de faire l’unanimité, ne serait-ce que par son modèle de développement. L’arrivée progressive de nouvelles plateformes comme les smartphones et la place grandissante des consoles bousculent eux aussi le milieu esportif, de plus en plus soumis aux changements rapides.

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LCS World 2017 – Source : numerama.com

Alors qu’est-ce qui fait qu’on peut parler d’esport ? Qu’est-ce qui fait l’essence de cette activité si particulière ? Il n’existe pas de réponse toute faite à ces questions, à la croisée du numérique et de la compétition entre joueurs. C’est sans doute par ces points élémentaires que nous pouvons entrevoir un début de terrain d’entente : le jeu vidéo, la compétition et les joueurs. Ce sont ces éléments essentiels que l’on retrouve dans la description donnée par France Esports sur sa page dédiée à la définition de l’esport : « L’esport désigne donc l’ensemble des pratiques permettant à des joueurs de confronter leur niveau par l’intermédiaire d’un support électronique, et essentiellement le jeu vidéo, et ce quel que soit le type de jeu ou la plateforme (ordinateur, console ou tablette). »

3 composantes essentielles de l’esport : Le jeu vidéo…

Le premier point est sans doute le plus évident, au point même que l’on serait tenté de le considérer comme une évidence sur laquelle il n’y a rien de plus à dire. Le jeu vidéo est le terrain d’affrontement privilégié de l’esport, c’est par son biais que se décide l’issue d’un match. Ce simple fait, basique et indiscutable, est enrichi par de nombreux paramètres. Tout aussi basique, le recours à une connexion, locale ou globale, est un élément constitutif de l’esport.

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Sans règles, pas de jeu. Et pourtant, les règles du jeu, indispensables pour permettre un affrontement régulier, sont loin d’être une évidence fixée une bonne fois pour toutes. En s’y penchant de plus près, on peut distinguer deux grands types de règles, différentes et complémentaires, qui distinguent la compétition de jeux vidéo des autres formes de compétition.

D’une part, il y a les règles fixées par le jeu lui-même… ou plutôt par ceux qui possèdent les droits sur le jeu. Si un certain nombre de repères, comme par exemple le genre du jeu (MOBA, FPS, RTS, etc.), sont plus ou moins fixes, beaucoup de ces règles sont soumises à la volonté des développeurs. Nous l’évoquions de manière flagrante dans le cas de Fortnite mais de façon plus générale, force est de constater que ce sont eux qui ont le dernier mot ! Si les développeurs souhaitent modifier un élément de gameplay, ils n’auront qu’à appliquer un patch officiel qui deviendra la nouvelle règle en vigueur. L’avis de joueurs, surtout quand il ne fait pas pression sur la santé économique du jeu, ne pèse pas toujours très lourd face à cet énorme pouvoir de décision.

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Overwtach League – Source : esports.blizzard.com

En revanche, il serait faux de croire que ce sont les seules règles dont l’esport a besoin, loin de là. L’autre facette du règlement provient du travail d’organisation des compétitions. Que ce travail s’appuie ou non sur les outils fournis par le développeur, il détermine lui les conditions d’affrontement entre les joueurs. Le nombre de manches, le format du tournoi ou le choix du online/offline sont autant d’éléments qui déterminent les enjeux d’un événement compétitif. D’abord essentiellement associative puis se structurant autour des grands acteurs privés, l’organisation d’events est un  des premiers moteurs de l’esport. Même lorsque de tels tournois esportifs sont le fruit de l’éditeur de jeu lui-même, ils ne sont rien sans le public, son adhésion à une communauté et son soutien à un joueur ou une équipe en compétition.

Histoire de l’esport : … la compétition et les joueurs

Il nous faut donc d’un côté un jeu vidéo au sens large, c’est-à-dire un média numérique et interactif, régi par des règles, et de l’autre une compétition entre des joueurs engagés dans cette activité. On peut s’accorder sur le fait que les modèles esportifs les plus populaires empruntent largement le modèle compétitif des sports dit « modernes ». Même si ce modèle est régulièrement remis en cause, il fait office de référence et se retrouve nourri par la forte présence de clubs sportifs dans l’écosystème esportif.

Ce modèle est principalement hérité du sport anglo-saxon du XIX° siècle. Il s’agit avant tout de l’investissement des bourgeois et aristocrates britanniques dans des loisirs plus ou moins physiques. Cela commence par la chasse à cour, extrêmement codifiée, pour ensuite toucher au football, au rugby ou encore au cricket. Les Jeux Olympiques modernes marquent également le sport par leurs valeurs et leurs formes d’organisation. C’est principalement de ces deux origines que naîtront les compétitions que nous connaissons aujourd’hui.

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DreamHack Suède : illustration d’une LAN – Source : joypad.fr

Les joueurs commencent ainsi à être officiellement licenciés, à se réunir dans des clubs, le tout chapeauté par des organisations comme le CIO (Comité International Olympique). Une véritable culture avec ses drapeaux, hymnes et cérémonies et surtout ses compétitions publiques s’installe peu à peu. Il est indéniable que cette culture du sport est omniprésente et fait office de référence pour de nombreux acteurs, aussi bien dans le secteur privé que public. C’est l’avènement d’Internet et la démocratisation des connexions personnelles à partir des années 90 qui vont signer le grand bond en avant de l’histoire de l’esport. On trouve d’un côté les parties en réseau entre utilisateurs et de l’autre les premières grandes compétitions organisées par des structures dédiées.

SpaceWar : la première compétition de jeu vidéo

Le nom de SpaceWar ne vous dit peut-être rien si vous n’êtes pas un grand fan de retro gaming. Il s’agit d’un Shoot’em Up pour deux joueurs, sorti en 1962 aux Etats-Unis. Ce jeu fait partie des titres fondateurs de l’histoire du jeu vidéo. Il a eu une influence énorme sur cette industrie qui n’en était alors qu’à ses balbutiements. Le principe est extrêmement simple mais terriblement efficace : deux vaisseaux s’affrontent en face-à-face au milieu d’un champs d’astéroïde. Le premier joueur à être touché par un tir ou un astéroïde perd la manche. Pour relever le tout, l’étoile présente au centre de l’écran attire progressivement les vaisseaux dans son champs de gravité, obligeant les deux concurrents à se rapprocher. Il est à noter que la programmation du jeu permet de distinguer visuellement chacun des deux engins.

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Spacewar au musée de l’histoire de l’ordinateur (Californie) – Source : wikipedia.org

Pong est très souvent retenu comme le tout premier jeu vidéo de l’histoire. Certains connaisseurs vous répondront certainement qu’il n’en est rien. Ils se réfèrent pour la plupart à Tennis for Two, un jeu de tennis datant de 1958, programmé sur un oscilloscope. C’est pourtant Pong, sorti en 1972, qui marque l’histoire en s’exportant comme le premier jeu vidéo sur borne d’arcade remportant un succès important auprès du grand public.  (Notons quand même que si l’on associe naturellement jeu vidéo et salles d’arcades, ces dernières existaient déjà depuis de nombreuses années. Elles proposaient des jeux à monnayeur comme les très populaires flippers et se sont donc tournées assez logiquement vers ces jeux électroniques d’un nouveau genre.)

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Space War est quant à lui présenté une première fois au public en 1958, soit 14 ans avant la sortie de Pong ! Ce jeu électronique voit véritablement le jour 4 ans plus tard (1962), bien avant le futur succès de Pong en 1972.  Cependant, développé  de manière tardive sur seulement 2 bornes d’arcade, Space War ne connait qu’un succès modéré. C‘est bel et bien Pong qui signe le premier véritable triomphe d’un jeu vidéo en salle d’arcade et qui reste, encore aujourd’hui, inscrit dans la mémoire collective et la pop culture.

Nous avons l’air de nous égarer et de nous perdre dans les dates poussiéreuses d’un autre temps. Mais ce qu’il faut voir dans ces premières œuvres qui esquissent les premiers pas balbutiants du jeu vidéo et de l’histoire de l’esport, c’est que ces interfaces ludiques proposent déjà de faire s’affronter deux joueurs au cours d’une même partie. Plus encore, les scores des deux concurrents sont affichés à l’écran ! Il est donc déjà possible de se mesurer à des adversaires, de comparer ses exploits et de se défier à qui obtiendra le plus de points.

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L’article du magasine Rolling Stone de décembre 1972

Tous les outils sont déjà présents pour organiser des compétitions mais il faudra attendre octobre 1972 pour assister à un premier événement officiel qui marquera l’histoire de l’esport. Le pôle « intelligence artificielle » de l’université de StanFord de recherche accueille ce que l’on retiendra comme l’Intergalactic SpaceWarOlympics, un tournoi organisé autour du jeu Space War. Première compétition de jeu vidéo de tous les temps, elle accueille seulement une douzaine de joueurs, en solo ou en équipe. Le tournoi en solo sera remporté par Bruce Baumgart qui remporte un an d’abonnement au magazine Rolling Stone. Que vient faire la célèbre revue dans cette affaire ? Il se trouve que cette rencontre d’un genre inédit était en partie sponsorisée par la maison d’édition. Un article a d’ailleurs été publié à ce sujet dans le n°123 de décembre 1972. Ainsi était née la première compétition officielle !

Histroire de l’esport : Le succès de l’arcade et la culture du High Score

Les jeux sur borne d’arcade proposaient quant à eux une expérience enrichie par rapport aux jeux sur supports domestiques. De meilleurs graphismes, des contrôleurs et un écran de grande qualité, des musiques en haute définition, tous ces éléments ont longtemps entretenu la supériorité de l’arcade. On peut sans exagérer parler de différences profondes entre l’arcade et les autres machines, donnant des types de jeux bien distincts, y compris lorsqu’on procède à un portage du titre arcade. Ce succès va durer jusqu’à la deuxième moitié des années 90. Dans cette période, la réduction de l’écart technique et la démocratisation grandissante des consoles de salon vont progressivement signer le déclin de l’arcade. Une autre raison parfois invoquée fait état de la « mauvaise fréquentation » des salles d’arcade qui étaient loin d’être réservées aux enfants (comme en témoignent certaines bornes d’arcades équipées de cendriers).

Les premiers jeux vidéos de l’époque ont conservé une certaine réputation en terme de difficulté. Ah ça oui ! A l’époque on savait faire des jeux exigeants, on n’avait pas toutes ces saletés de Quick Time Event ou des gameplays auto-guidés où le Game Over n’existe plus ! Avant de retomber dans les travers du type « Le jeu vidéo, c’était mieux avant ! », replaçons-nous dans le contexte des années 70-80.

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La borne d’arcade du jeu Donkey Kong sorti en 1981 – Crédits photo @myarcadehobby

Énormément de titres, que ce soit sur console ou sur ordinateur, employaient les mêmes mécaniques pour offrir du défi. La plupart d’entre elles répondaient, d’abord et avant tout, à des contraintes techniques. Le but premier est donc de contourner les limitations des machines tout en offrant de l’intérêt et une certaine rejouabilité. On a par exemple régulièrement affaire à un timer qui presse le joueur et l’oblige à terminer un stage en un temps limité. Il s’accompagne souvent d’une accélération ou d’une difficulté croissante. Du point de vue du Game Design, cela installe un certain rythme et pousse à la performance.

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Mais plus encore que le timer, la fonctionnalité reine, celle qui créait autant de passion que de frustration, c’était bel et bien le sacro-saint HighScore ! Cette culture de la compétition, à la base de l’histoire de l’esport, commençait évidemment par les groupes d’amis et les salles d’arcade elles-même. Pour autant, dans un contexte où Internet est globalement absent, il serait facile de croire que ces petites rivalités se limitent à des guerres de quartier mais il n’en est rien ! Très tôt, les éditeurs de jeux ont compris l’intérêt de communiquer sur leurs produits-phare. Entre les magasines officiels, la presse spécialisée en jeu vidéo, mais aussi les fanzines de manière non négligeable, les joueurs ont un moyen privilégié de se tenir au courant des dernières nouveautés mais également des meilleures performances. Les leaderboards, qui classent les meilleurs scores officiellement recensés, hissent littéralement certaines personnalités au rang de légendes vivantes. En témoigne ainsi le parcours de Billy Mitchell, longtemps resté le roi incontesté de Donkey Kong. Un documentaire lui sera même consacré en 2007, témoignant d’une gloire entretenue au fil des années. Son histoire connaît même encore aujourd’hui des rebondissements ! Twin Galaxies, organisme en charge de la certification des records de jeu vidéo aux Etats-Unis, lui retire ses fameux records sur Donkey Kong en 2018. En effet, ce personnage déjà controversé à l’époque, aurait enregistré ses exploits sur émulateurs (et non sur arcade), invalidant donc automatiquement ses parties. Si vous en doutiez encore, le HighScore est une affaire très sérieuse et ne tolère aucun tricheur !

Nous l’avons vu, bien qu’elle soit plus confidentielle à l’orée des années 90, une vie compétitive riche émerge très tôt dans l’histoire du jeu vidéo. Ce ne sont là que quelques éléments d’un tableau immense mais qui préfigurent d’une certaine façon  ce que deviendra, des années plus tard, l’esport !

Histoire de l’esport : Les débuts de l’esport moderne

La FRAG organisée par la Cyberathlete Professionnal League (CPL) constitue un des premiers événements majeurs de l’histoire de l’esport. Elle accueille principalement des tournois en équipe sur des titres FPS. On est toutefois loin des sommes astronomiques aujourd’hui mises en jeu ; la première édition qui s’est tenue à Dallas en 1997 promettait 4 000 $ aux vainqueurs du tournoi.

Les années 2000 vont aussi etre importantes pour l’histoire de l’esport avec le développement de l’ESL. L’Electronic Sports League est fondée en Allemagne en 1997 sous le nom de Deutshe Clangia. Elle rayonne dans de nombreux pays d’Europe avec l’Allemagne, la Pologne et la France en tête de liste. Ses licences sont même portées aux États-Unis et en Asie sur une cinquantaine de jeux différents.

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Taken, champion du monde Stracraft 2 en 2014 – Source : kotaku.com

Du côté de la Corée du Sud, la Global Stracraft II League marque, dès 2010, un tournant dans la professionnalisation de l’esport avec une augmentation très importante des moyens et des dotations. Ce développement s’accompagne des premières véritables retransmissions des compétions à la télévision, à la manière des matchs de football.

Toutes ces structurations sont également encadrées par le travail des éditeurs de jeu eux-même. Riot Games et son moba League of Legends constitue un des premiers exemples modernes du genre avec un calendrier compétitif saisonnier. Tout comme les ligues sportives classiques, les compétitions s’organisent progressivement selon des circuits compétitifs officiels ouvrant la voie à des carrières professionnelles.

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Très marqué par deux générations successives, force est de constater que l’histoire de l’esport poursuit son évolution et continue à se réinventer. Bien avant que l’on parle d’esport, le jeu vidéo portait déjà la compétition dans son ADN. Depuis de nombreux siècles, l’affrontement des meilleurs athlètes passionne le public qui s’est trouvé un terrain de choix  avec le sport électronique.

Ceux qui l’ont vu naître gardent en tête les premières LANS ainsi que l’aspect communautaire et l’esprit d’initiative qui motivaient quelques passionnés. Cet esprit n’est pas mort mais il doit désormais composer avec l’essor économique de l’esport. Il est extrêmement difficile de prédire de quoi son futur sera fait mais connaître les fondements de son histoire nous donne un éclairage essentiel pour essayer de saisir l’évolution de son écosystème.

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2 Commentaires

Ludwig 28 novembre 2018 - 23 h 35 min

Je pourrais écrire un article entier sur les erreurs et les vides que comporte cet article qui est de plus trop transversal dans son sujet.

Reply
Maxime 3 mars 2020 - 11 h 27 min

@LUDWIG propose ton aide au lieu d’être aussi assassin…

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