J’espère que vous avez passé un excellent moment devant la Trackmania Cup 2019 ! Pour ma part, je n’ai pas eu la chance de voir l’événement en direct, mais j’ai été agréablement surpris par la qualité de la production de l’événement.
Ce n’est pas un hasard si la Trackmania Cup fait un tel tabac alors que le jeu ne possède pas une communauté si véloce. Il faut reconnaître le talent d’animateur de ZeratoR, mais aussi sa capacité à s’entourer des meilleurs.
Pour faire de la Trackmania Cup une rencontre immanquable, ZeratoR à fait appel à ZQSD Productions pour assurer le show.
Cela fait déjà longtemps que je souhaitais vous parler de cette entreprise. Plus précisément depuis l’interview de Hugo Poiblanc sur les LAN françaises. Dès nos premiers mails, il m’avait demandé s’il devait donner son avis du point de vue de la Lyon e-Sport ou plutôt celui de ZQSD Productions.
Je trouvais intéressant qu’un acteur aussi investi fasse une telle distinction.
Par la suite, j’avais interrogé Dach sur le Zevent, un entretien qui nous avait mené, bon gré mal gré, à parler de la place importante de ZQSD Productions pour la logistique et sa régie audiovisuelle.
Dans les deux cas, j’avais envie de vous parler de ce groupe d’amis, devenus partenaires dans une entreprise qui fait aujourd’hui leur quotidien.
Il ne s’agit pas seulement d’avoir l’envie, il faut trouver un angle d’attaque qui donne du sens à ces présentes lignes.
Pour moi, la voie était toute tracée !
Je ne vous ai pas forcément fait beaucoup part de ma passion pour la vidéo jusqu’ici et pourtant, il me paraît beaucoup plus naturel de m’exprimer au travers d’une caméra que d’une plume.
Quoi de mieux pour définir l’esport qu’une multitude d’images, des assets, des clips et autres produits de l’audiovisuel, mis au service d’un spectacle toujours plus grandiose. ZQSD Productions est souvent derrière ces réalisations léchées qui apportent le sourire et la joie à ceux qui s’en délectent.
Je sais exactement la personne qu’il vous faut pour découvrir plus en détail ce que ZQSD Productions apporte aux événements esportifs français.
Mickael Kock ou Velahan sur les internets, est l’un des membres fondateurs de l’entreprise, connue depuis des années par ses streams, son travail de régisseur chez Eclypsia, sur la Lyon e-Sport ou encore plus récemment sous le nom de Michel lors de la ZLAN.
Je suis moi même un aficionado des aventures de Michel depuis que je me suis intéressé à la production audiovisuelle du streaming français, il y a de ça 5 ans.
Habitué à faire de la réalisation audiovisuelle, j’étais assez surpris de voir tout un monde permettant à des joueurs d’être diffusés et regardés sur internet. Le streaming, je l’ai découvert comme beaucoup d’entre vous à travers les WebTV qui prospéraient alors comme un modèle de référence du streaming.
Depuis, je n’ai cessé de suivre les aventures de Velahan, ses différentes productions et l’évolution de ses différentes propositions. Je dois vous dire qu’il y a eu beaucoup de chemin parcouru depuis les débuts de ce personnage et j’ai hâte de voir la suite des événements avec la gestion de la Trackmania Cup 2020 à Bercy !
Pour aujourd’hui, il s’agit d’en savoir plus sur le parcours de Velahan, son rôle au sein de ZQSD Productions, sa perception et ses attentes du secteur esportif français… De nombreux aspects qui trouvent des réponses grâce à cette interview.
Salut Velahan ! Peux-tu revenir sur ton parcours en commençant par tes études, le début de ta vie professionnelle jusqu’à aujourd’hui ?
Je suis Velahan, j’ai 28 ans, j’étais en Terminale S spécialisation mathématique, mais j’ai décidé de quitter le lycée un trimestre avant le BAC. Je n’avais pas spécialement envie de faire des études supérieures et je voulais prouver qu’on peut réussir dans la vie sans diplôme, c’était un petit challenge personnel.
J’ai donc attaqué par des petits boulots en usine, puis on m’a rapidement proposé de prendre un rôle d’assistant-manager. J’ai poursuivi dans cette voie jusqu’à mon déménagement à Lyon en même temps que mes amis qui eux poursuivaient leurs études. Sur Lyon, j’ai rapidement trouvé un taf de manager dans le domaine agroalimentaire.
Je passais beaucoup de temps sur les jeux vidéo à cette époque. Je suivais ZeratoR, Pomf&Thud sur Starcraft II, puis des amis m’ont fait découvrir League of Legends alors que le jeu était encore en bêta : J’ai immédiatement accroché au jeu.
Avec la création de la Millenium TV, j’ai regardé de plus en plus régulièrement la chaîne et j’ai découvert de nouveaux profils comme adelscott, yogo, etc (les anciens s’en rappellent haha).
Avec l’expansion du format WebTV, Millenium décida de créer sa propre WebTV spécialisée sur League of Legends avec ZeratoR, Noxer, Lege, Tweekz et Lewellys en lead. Ils ont lancé un appel à candidatures :“ si vous avez envie de vous lancer, c’est le bon moment”. J’ai répondu à l’appel et j’ai commencé à stream depuis mon appart. Certains, issus de cette vague de nouveaux streamers, ont bien performé depuis, comme kameto par exemple.
Mes créneaux sur la WebTV étaient plutôt le matin (6h-9h “la matinale de velahan”) ou tard le soir (00h-2h SoloQ à thème). Ça marchait bien, je me rappelle avoir fait un pick à 2 000 viewers une fois. Pour l’époque, c’était énorme ! Cela remonte à 8 ans mine de rien.
J’étais le bricoleur de l’équipe de streamers. J’adorais découvrir les capacités du logiciel et le comprendre en profondeur.
Dès qu’un streamer avait un souci de micro, son, stream ou autre, on me demandait et j’aimais bien prendre ce rôle dans l’équipe.
Suite à mes streams, des viewers m’ont parlé d’une LAN sur Lyon. Il leur manquait un joueur et il voulait que je complète l’équipe.
C’était la Lyon e-Sport #2. J’ai donc décidé de les rejoindre et de participer à cette LAN. Avant même de savoir où j’en étais, je me suis retrouvé sur une table au milieu d’un couloir dans l’école à cast la finale de la LAN sur la millenium TV. [rires]
Cette LAN m’a permis de rencontrer le staff de l’association et j’ai beaucoup sympathisé avec eux.
On va faire une ellipse de temps, mais 2 ans plus tard je rejoignais Lyon e-Sport pour gérer la partie WebTV et streamers. J’ai arrêté de stream sur la WebTV Millenium, car je n’arrivais plus à faire le stream de 6h à 9h, mon travail, gérer ma vie perso et l’association Lyon e-Sport : ça commençait à faire trop.
Cela nous amène maintenant sur ma période Eclypsia. J’ai vu Tweekz, Lege, Ogar et ZeratoR partir chez Eclypsia. Je suivais le projet de loin et ça m’intéressait pas mal.
Concernant ma situation pro à ce moment, je me suis dit que faire manager au rayon fruits et légumes de Carrefour c’était bien cool, mais que j’avais envie de taf dans ma passion, le streaming et l’esport.
Je vais donc voir Lege pour discuter un peu d’Eclypsia, de mon envie de les rejoindre, mais plutôt dans un taf de l’ombre, comme régisseur (eclypsia faisait des plateaux TV, une révolution dans l’univers des WebTV). Lege en parle un peu aux anciens millenium (Tweekz/Zerator) et, de fil en aiguille, ils décident d’aller voir Ruurk pour leur proposer mon profil.
Deux heures après, on me dit que dans 1 semaine je dois être à Ashford pour commencer en tant que régisseur. C’est le rush, mais je décide de tenter ma chance !
J’ai passé 1 an là-bas où Amaury (maintenant membre dirigeant de Solary) m’a tout appris et je le remercie encore d’avoir cru en moi et de m’avoir donné ma chance. Au bout de 2 ans, suite aux soucis que nous connaissons tous avec cette entreprise, je décide de quitter EC.
Pendant toute cette période je suis bien entendu toujours bénévole chez Lyon e-sport et je tisse des liens assez forts avec certains membres.
Je rentre donc en France et à ce moment 2 choix s’offrent à moi:
- retourner dans le management en agroalimentaire
- trouver du taf en rapport avec l’expérience que j’ai pris en 2 ans…
C’est là que Nicolas Di Martino (président de Lyon e-Sport à ce moment-là) vient me voir avec un projet un peu fou. Il me dit : “Bon et si on faisait de notre passion notre métier. On fait déjà bénévolement chez Lyon e-sport de l’événementiel esports une fois dans l’année et on s’éclate. Pourquoi ne pas monter notre boîte de notre côté pour en faire toute l’année ?“.
Il a donc cherché dans son entourage les profils techniques et humains qui correspondaient le plus à notre philosophie et ZQSD PRODUCTIONS est née.
Assez naturellement, vu que c’était notre cercle d’amis le plus proche sur Lyon, ce sont d’autres membres de Lyon e-Sport qui ont rejoint le projet (Kelly Marini, Loïck Panalier et Hugo Poiblanc pour les premiers). Il y a donc quelques membres en commun, mais les deux structures ne travaillent pas ensemble.
C’est une des règles que nous nous sommes imposées chez ZQSD Productions, nous ne mélangeons pas travail et associatif. La plupart comme moi sont restés chez Lyon e-Sport, mais toujours bénévolement et sur leur temps libre comme auparavant. C’est assez chaud d’enchaîner les journées de boulot puis les journées associatives, mais bon, on doit être maso.
Depuis, notre bébé ZQSD Productions a bien grandi et on est aujourd’hui 10, tous passionnés par ce métier. On avance ensemble et ça marche plutôt bien jusque là.
Quelles étaient tes ambitions en tant que régisseur et quelles sont tes influences majeures dans ton travail ?
Mes ambitions sont assez simples, je pense que mes confrères ont les mêmes : dépasser le niveau de production de la télévision.
Elle existe depuis bien longtemps, ils ont plus d’expérience, la TV c’est une encyclopédie pour nous.
Je ne peux plus regarder une émission de TV type Danse avec les stars, The Voice, Le meilleur pâtissier de France, sans décortiquer la production et essayer de comprendre pourquoi ils ont fait tel ou tel choix, comment faire mieux ou ce que j’aurais fait à leur place.
Si on parle esport, mes influences majeures seraient :
The International de Dota 2 pour les nouvelles technologies utilisées à chaque fois.
Les worlds de League of Legends pour cette capacité à retransmettre les codes de la NBA dans la production esports.
Les majors de CSGO pour leur capacité à utiliser les outils du jeu pour créer une scène interactive.
Quels étaient et sont aujourd’hui les plus grands challenges que tu dois relever au quotidien ? Si tu devais citer une qualité pour être un bon régisseur, quelle serait-elle ?
Déjà monter une boite ce n’est pas de tout repos. Tout le côté administratif et l’organisation en équipe ça a été un vrai souci pour moi au début. J’ose espérer m’être amélioré depuis, sinon mes collègues doivent me détester. [rires].
Quand tu es un autodidacte de 28 ans dans une bulle comme celle de l’esport, c’est parfois compliqué de se faire entendre, en particulier auprès des collaborateurs/prestataires de secteurs plus classiques de l’audiovisuel et du spectacle. Il faut parfois savoir s’imposer et montrer que tu sais ce que tu fais.
Autodidacte. Comme dit au début je n’ai pas fait d’études, j’ai tout appris sur le tas. Du coup, j’ai appris en faisant des erreurs (Amaury doit s’en souvenir, il s’arrachait les cheveux chez EC). Une fois que l’erreur est commise, si tu trouves pourquoi tu l’as faite, tu sais comment la réparer. Au bout d’un moment tu sais tout faire face à toutes les situations.
Est-ce que tu peux présenter en détail ZQSD Productions, l’équipe derrière le nom et les différentes actions que vous pouvez accomplir au quotidien ?
On est 10 actuellement dans la boîte. Dans les grandes lignes, on a :
Loïck, c’est celui qui s’occupe de tous les tournois et de tous les joueurs, il fait du babysitting. Il les bichonne et s’assure que le tournoi se déroule bien.
Tim, notre génie du développement, qui créée plein de petits logiciels pour automatiser des actions entre le jeu et la scène ou en live.
Hugo et Marianne qui s’occupent du Marketing et de la communication en plus de piloter de nombreux projets.
Nicolas et Kelly qui pilotent les plus gros projets et ont la vision créative sur les shows.
Il y a nos deux graphistes, Pierre et Ophélie, qui pondent toutes les chartes graphiques des événements et qui arrivent à nous sortir une montagne de créations dans des délais ultras courts.
Aurélien qui m’aide beaucoup sur de l’after-effect et du montage. Il fait aussi les rendus 3D de nos scènes/stands et aide à la logistique de nos événements et émissions.
Moi j’aide aussi à la réflexion des projets, mais je m’occupe surtout de trouver des solutions pour mettre en oeuvre les idées parfois loufoques qu’on décide de faire.
Chez ZQSD on ne fait pas que des shows esports. On s’occupe également de nombreux stands sur les salons, on fait des campagnes de communication pour des marques, mais aussi de la production en studio.
Par exemple, nous sommes présents sur les MDI et les AWC de World of Warcraft, sur l’émission de lancement du dernier Forza , la mise à jour de Sea of Thieves ou encore le lancement de The Division 2.
L’amitié entre ZQSD Productions et ZeratoR n’est pas cachée au grand public, est-ce que cette relation a permis à l’entreprise de se développer sur le secteur de l’événementiel ?
Bien entendu, il n’y a rien de secret. ZeratoR et moi on se connait de Millenium puis Eclypsia. Nicolas (le président de ZQSD Productions) connaît aussi très bien ZeratoR. Il était normal qu’on travaille ensemble.
La Trackmania Cup dans des salles c’était une idée de Nicolas. Moi je me disais que si on arrivait à remplir un cinéma c’était déjà pas mal. Bon tout le monde sait comment ça a fini cette histoire… et heureusement j’avais tort. [rires]
Effectivement, je pense que la Trackmania Cup et la Zlan sont maintenant 2 événements bien référencés dans le milieu événementiel esports en France. Nous avons de très nombreux projets dans l’année, mais ces deux événements qu’on organise avec ZeratoR sont en quelque sorte des vitrines de notre savoir-faire et ça aide à notre développement.
De la régie d’Eclypsia à la réalisation d’événements comme la ZLAN ou la Trackmania Cup, l’exercice est très différent et demande de nombreuses qualités. Est-ce que tu as en tête un événement ou une scène particulière qui a demandé beaucoup plus d’efforts que par le passé ?
Oui, la scène qui a été le plus dure pour moi n’est pas dans le cadre de ZQSD Productions ou Eclypsia. C’était chez Lyon e-sport pour l’ouverture de la finale du Challenge France de League of Legends en 2017.
C’était la première fois que je gérais de l’info/décor sur plein d’écrans LED. On était deux sur cet exercice à la régie en plus de la production et de la réalisation. Je pense que j’ai perdu 3 litres d’eau en transpiration les 15 minutes avant le lancement. [rires]
À l’inverse, est-ce que tu as en tête une expérience dont le souvenir reste plutôt négatif, que ce soit par la réalisation ou par la façon d’aborder le travail audiovisuel ?
Pas d’événement en particulier sur ce point. Je dirais que j’ai toujours un goût amer après chaque événement ou je me dis “ça j’aurais dû le faire comme ça, ça c’était pas top, etc.”.
Je suis jamais vraiment satisfait de ce qu’on réalise. On est tous un peu comme ça chez ZQSD Productions. L’événement n’est pas encore passé que l’on réfléchit déjà à la suite et comment améliorer les choses sur l’édition suivante.
Lors d’une précédente interview avec Noki d’O’Gaming, celui-ci parlait de l’importance des structures régie pour tenir des shows esport et gaming.
Pour lui, le secteur est très en avance sur la plupart des événements classiques, car il y a de très nombreuses fonctionnalités et assets qui sont utilisées au quotidien et qui ne commencent que maintenant à être utilisé à la télévision ou sur d’autres formats.
En tant que régisseur chevronné, comment est-ce que tu perçois cet avant-gardisme dans l’esport et le gaming ? Est-ce que toi-même tu as déjà été confronté à des limites techniques alors que tu désirais proposer un contenu plus avancé ?
Noki a entièrement raison. L’esports est un nouveau secteur, avec ses codes et donc ses besoins techniques propres.
Si tu vas voir une régie de télévision et que tu lui demandes de récupérer la POV d’un PC tout en laissant 144fps du côté joueur, mais en sortant une image fluide en 60fps côté régie, il va falloir un bon verre d’eau pour faire passer l’info et 2 semaines pour trouver la solution.
Nous, notre métier, c’est ça. On utilise des technologies qui ne sont pas faites pour ce qu’on veut faire, mais on arrive à les détourner pour répondre à nos besoins. On fait encore beaucoup de système D aujourd’hui, mais ça commence à s’améliorer avec les années.
Quel est le bilan de ZQSD Productions après 3 ans et demi d’existence et quelles sont les attentes de l’entreprise pour les années à venir ainsi que tes attentes personnelles ?
L’entreprise se porte bien, on continue d’être en plein développement. Je ne sais pas trop où on va s’arrêter. Peut-être qu’on va se prendre un mur un jour… actuellement ce n’est pas le cas.
Faire Bercy sur un jeu, de base pas très populaire, et sans la force d’une grosse entreprise comme Webedia est déjà un sacré défi. Je ne pensai pas faire ça un jour et il semblerait que c’est bien parti pour.
En ce qui concerne mes attentes, aujourd’hui j’en ai plus vraiment. On les a déjà toutes dépassées.
J’ai la chance d’être entouré par des gens qui veulent décrocher la lune et vu comme le milieu évolue aujourd’hui, il semblerait que ce soit la bonne vision à avoir. Wait and see.
Pour conclure, quelles sont les prochaines dates de ZQSD Productions pour que notre lectorat ait la chance de suivre les aventures de Michel ?
ZQSD Productions est une entreprise qui travaille en marque blanche, sauf pour la ZLAN et la Trackmania Cup que nous finançons et produisons nous-mêmes. On nous retrouve donc un peu partout, mais dans l’ombre. Nous participons à la LFL et l’Open Tour sur League of Legends qui sont toujours en cours. Nous étions à la Japan Expo ce weekend. Nous serons également un peu partout à la PGW ainsi que sur d’autres moyennes/grosses productions d’ici la fin d’année.
Merci beaucoup Velahan, c’était un plaisir d’en apprendre plus sur toi et bonne continuation pour ZQSD Productions !
Je suis content de vous avoir fait découvrir l’histoire de ZQSD Productions à travers Velahan.
Je me reconnais dans différents aspects de son parcours, particulièrement dans son apprentissage autodidacte et je sais à quel point nous sommes nombreux dans cette situation.
De très nombreux acteurs se sont imposés dans leur branche, car ils avaient de l’expérience plus que des diplômes. C’est d’ailleurs une des marques de fabriques du secteur et, très souvent, le débat concernant les écoles esports est centré autours des parcours de ces autodidactes.
Cependant, il existe de moins en moins de places pour ceux qui ont de la bonne volonté et de la motivation, car le secteur devient de plus en plus compétitif.
Il faut désormais savoir aligner des compétences et il paraît inimaginable d’arriver avec un CV vide pour un poste de régisseur dans une WebTV comme Le Stream.
ZQSD Productions est née il y a un peu plus de deux ans de l’expérience de bénévoles de la Lyon e-Sport. Ils n’ont pas fait du bénévolat leur porte d’entrée comme beaucoup le promettent mais ont su tirer de leur engagement auprès de l’association une expérience applicable à leur situation professionnelle.
C’est le rêve de beaucoup et il faut savoir en tirer les enseignements, tout en ayant bien conscience qu’ils ne s’appliquent pas à toutes les situations.
J’attends impatiemment de voir ce que ZQSD Productions nous prépare pour la suite de leur aventure. Pour ma part je suis déjà conquis par leurs propositions.
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