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Dieuponey, bilan de sa première année en tant que manager esport chez Unicorns Of Love

Par Dimitry Bigot
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Il y a quasiment un an, Dieuponey devenait le nouveau manager des Unicorns Of Love. Durant cette année, il a tout connu avec son équipe. De bons moments comme le bootcamp en Corée alors qu’il venait à peine d’arriver dans l’équipe mais aussi des moments moins joyeux avec deux splits compliqués en termes de résultats. En plus de ça, il a reçu des critiques personnelles lors de son arrivée à propos de son style jugé trop similaire avec celui de Romain Bigeard.

Malgré toutes ces critiques, Dieuponey a réussi à s’imposer lui et son style chez les licornes et à gagner peu à peu le cœur de ses joueurs mais aussi des fans. Cette année fut riche en rebondissements et en émotions et par extension en apprentissage. Cet apprentissage est une véritable mine d’or pour qui désire se lancer dans ce rôle de manager esport. Alors quand en me promenant dans les couloirs de l’ESWC Metz je l’ai aperçu, je n’ai pas hésité une seule seconde à aller vers lui pour discuter de cette année.

J’en ai aussi profité pour évoquer avec lui le futur de la structure et donc par extensions le sien. Comme vous le savez sûrement, l’annonce des franchises en LCS EU approche et il se pourrait bien que les licornes n’aient plus leur place dés la saison prochaine. Nous avons alors évoqué les différentes options qui s’offraient à UOL pour rebondir.

Salut Dieuponey, je voulais commencer par une question qui me trotte dans la tête depuis quelque temps, d’où te viens la passion des poneys et donc ton pseudo ?

Je ne sais pas s’il y a une passion des poneys à la base, en faite à une époque lointaine je streamais assez régulièrement sur Eclypsia lorsqu’ils avaient lancé leur système d’affiliation où tu pouvais créer ta web tv sur leur site. Comme beaucoup de streamers j’appelais mes viewers d’une certaine façon et donc je les appelais des poneys sans forcément qu’il y ait de raisons spéciales, c’est venu comme ça. À l’époque pour parler avec tes viewers il fallait se connecter sur IRC et  plutôt que de mettre mon pseudo de streamer je mettais Dieuponey. Du coup, j’ai repris ce nom quand j’ai candidaté au poste de manager chez Unicorns of love car je trouvais que ça collait bien au thème de l’équipe.

Dieuponey, en parlant de ton rôle de manager chez Unicorns Of Love, pourrais-tu nous expliquer quel a été ton parcours dans l’esport et comment tu as réussi à décrocher ce rôle ?

Alors je ne sais pas si on peut vraiment dire qu’il y a eu un parcours dans l’esport avant. Ca a commencé avec la sortie de Starcraft 2, un jeu auquel j’ai beaucoup joué et où j’avais un niveau décent on va dire. Du coup, j’ai commencé à faire de petites LAN ici et là avec les études en parallèle. Ensuite, il y a eu le streaming qui, même si l’on ne peut pas vraiment parler d’esport, est en relation avec les jeux vidéo.

Par la suite, je me suis intéressé à l’hypnose thérapeutique car je trouvais ça pertinent de l’utiliser dans la gestion du stress pour les joueurs pros. Grâce à ça, j’ai pu me rapprocher de quelques joueurs français de Starcraft 2 avec lesquels j’ai pu discuter et travailler sur ce sujet-là. Mais encore aujourd’hui, il y a une véritable incompréhension en France autour de l’hypnose. Beaucoup de gens pensent que son utilisation se limite au monde du spectacle, tandis que d’autres n’y croient tout simplement pas. Vaste sujet en tout cas, mais à mon grand regret, c’est un domaine où il était assez difficile de persévérer.

Aprés avoir fini mes études, j’ai créé ma société de développement web et développement d’applications mobiles. Au bout de deux ans à superviser l’équipe technique, j’ai décidé de quitter mes fonctions. Finalement, j’ai vu que Romain Bigeard quittait Unicorns Of Love et en lisant la description du poste je me suis dit que ça collait assez bien avec ce que je savais faire. En plus, j’avais toujours cette envie de travailler dans l’esport depuis des années. Du coup, j’ai envoyé un mail avec une petite vidéo, un CV créatif comme ils le demandaient et au bout de deux ou trois semaines, ils m’ont répondu qu’ils étaient intéressés. J’ai eu un premier entretien par Skype, ensuite je me suis rendu à Berlin pour avoir un entretien face à face avec Sheepy, on a discuté une nouvelle fois par Skype et j’ai été accepté comme manager.

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Dieuponey et Sheepy en backstage des LCS EU (Crédit : LoL esport)

Est-ce qu’on peut revenir sur le CV quelques instants ? Tu me disais que la demande était de faire un CV créatif, peux-tu nous en dire un peu plus sur le tien et la raison pour laquelle il se démarquait des autres ?

Alors en fait, c’est un CV interactif que j’ai proposé ce qui m’a permis de le rendre plus dynamique, avec des interactivités pour le lecteur. Quand tu arrivais sur la page web, tu avais un CV classique avec mes compétences, mon parcours scolaire et professionnel. Après, tu avais différentes fonctions et quand tu passais la souris sur ces fonctions, ça se transformait et ça montrait des choses plus en rapport avec l’esport. On y voyait mon parcours dans l’esport, pourquoi je m’y étais intéressé, mes compétences par rapport à ça. Au final, c’est quelque chose qui leur a assez plu. Puis à côté de ça, j’avais fait une petite vidéo où en deux minutes trente je décrivais mes cinq points forts par rapport à ce poste.

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Donc tu es accepté comme manager et tu succèdes à quelqu’un de connu et apprécié des fans, Romain Bigeard. Ce que j’ai remarqué c’est que dans les premiers temps, il y a eu beaucoup de retours négatifs à ton égard. Certains ont été durs qualifiant Dieuponey de copie de Romain. Comment as-tu réussi à gérer cette période-là ?

En faite, le gros problème qu’il y a eu avec mon arrivée et l’annonce c’est qu’il fallait faire un poste d’annonce pour les réseaux sociaux avec une photo de moi sauf que quelques jours après mon arrivée nous étions en bootcamp en Corée donc on n’avait pas spécialement l’occasion de faire quelque chose sur place. Il a alors été décidé de prendre les  photos que j‘avais mises dans mon CV où effectivement l’une d’elles reprenait les codes de Romain, mais cette photo avait été faite spécialement pour le CV pas pour être mise en avant par rapport au public parce que j’ai toujours eu la volonté d’avoir mon propre style.

Du coup, c’est vrai que pas mal de personnes ont réagi négativement par rapport à ça, ce que je peux comprendre. Après, je pense que ce n’est pas très grave et que par la suite les gens ont vu que ce que je mettais en avant était bien différent que ce que Romain pouvait lui mettre en avant. Je pense qu’après cette période où les gens ont été partagés ça a été de mieux en mieux.

Après je sais que j’arrive à me détacher de ce que je peux lire sur les réseaux sociaux, sur Reddit. Ce n’est pas quelque chose qui va m’affecter énormément car peu importe ce que tu fais, il y a toujours des gens à qui ça ne plaira pas et des gens à qui ça plaira. Ça m’a quand même embêté que ça se passe comme ça parce que si on avait eu l’occasion de le faire différemment, je l’aurais fait mais ça ne m’a pas affecté par rapport à mon travail ou à mon estime personnelle. Ça n’a pas non plus affecté l’estime de ma team à mon égard et donc ce n’est pas quelque chose que j’ai vécu si mal que ça.

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L’image d’annonce de Dieuponey a attiré de nombreuses critiques (Crédit : Unicorns Of Love)

En parlant de ton travail de manager, peux-tu nous le décrire pour les personnes qui ne le connaîtraient pas vraiment ?

Le rôle de manager c’est quelque chose qui va varier d’une équipe à l’autre. Donc par rapport à Unicorns Of Love, je m’occupe des relations de l’équipe avec Riot. Il y a un certain nombre de démarches avant, pendant et après le split à effectuer. Ce sont des démarches contractuelles et administratives entre l’équipe, les joueurs et Riot. En plus des relations avec Riot, je gère aussi les relations avec les sponsors. Parfois, ils peuvent venir à la Gaming house faire leurs interviews, mettre en avant des produits avec les joueurs, prendre des photos pour leurs réseaux sociaux. Il se peut même que l’on ait des déplacements à faire pour eux. Par exemple, on a été aux Pays-Bas chez Trust Gaming pour des shows-matchs cette année. Dans ce cas, je vais aussi devoir gérer les déplacements de l’équipe.

Après, tu as aussi une partie de gestion des réseaux sociaux dans mon métier que je partage avec AudreyLasapa qui elle gère aussi tout ce qui va être graphisme au sein d’UOL. Tous les deux on crée pas mal de contenu pour les réseaux sociaux et on doit aussi répondre aux gens qui nous envoient des messages.

Je dois aussi m’assurer de la gestion quotidienne de l’équipe, faire en sorte que le frigo soit plein. Alors moi, je m’occupe aussi de préparer un repas par jour, ce qui est spécifique chez Unicorns Of Love. Après je dois aussi faire respecter les plannings de l’équipe avec des horaires parfois assez stricts notamment sur les horaires de coucher et de lever. Je me suis aussi occupé d’upgrade les PC durant la saison et plein d’autres petites choses comme ça. En gros, je dois faire en sorte faire en sorte que la gaming house ne brûle pas.

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En résumé, ton rôle va être d’offrir au joueur le meilleur environnement de travail possible pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions.

Oui c’est ça. Pour moi, mon rôle c’est de faire en sorte que les conditions d’entraînement pour les joueurs soient optimales, que rien de négatif ne puisse les affecter.

À ce sujet, si vous souhaitez en savoir plus sur le métier de manager, je vous redirige vers l’interview de Fabien Bacquet

Je voudrais maintenant aborder cette année chez UOL en termes de résultats. Ceux-ci n’ont pas été à la hauteur de vos espoirs (10éme au Spring Split et 7éme au Summer). Dieuponey, comment en tant que manager, tu réussis à remotiver tes troupes ?

C’est sur que ce n’est pas toujours évident. Disons que la structure actuelle des LCS, en tout cas son déroulement actuel permet de faire en sorte qu’il y a toujours de la marge avant de ne plus pouvoir atteindre les playoffs. Jusqu’en dernière semaine, il est tout à fait possible de s’y qualifier malgré une saison moyenne. Du coup tant qu’il est possible de se qualifier, tant qu’on peut donner un objectif aux joueurs, ils sont prêts à se donner, à travailler pour y arriver.

Après, effectivement si l’équipe est dernière et qu’au bout de quatre semaines il n’y a plus rien à espérer, c’est dur de les motiver, mais cette année ce n’était pas le cas. Tant qu’il y a un objectif, c’est plus facile de garder les gens motivés et soudés face au travail qu’il y a à faire.

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Dieuponey en compagnie de Totoro, le support de l’équipe (Crédit : LoL esport)

À ce sujet, je me demandais, y’a-t-il des activités extra esportives de programmées dans ce genre de cas pour que les joueurs puissent s’aérer l’esprit ?

Oui ça se fait, après c’est un peu au cas par cas je dirais. Tu as des joueurs qui n’en ont pas forcément besoin et tu en as d’autres qui effectivement peuvent avoir de petites baisses niveau moral. Du coup, ça m’est arrivé par exemple de prendre un dimanche, qui est notre jour de repos, pour partir se promener dans le centre-ville de Berlin avec un de mes joueurs parce qu’on vient de finir la semaine avec deux défaites et qu’il y a une baisse de moral et un peu de tristesse. On a profité du dimanche pour se changer les idées, faire des activités pour faire remonter le moral et ainsi attaquer correctement la semaine qui arrive.

Il y a aussi des activités en équipes qui sont prévues dans le planning. Par exemple le samedi matin, on préparait ensemble le petit déjeuner pour tout le monde ou alors on allait faire un foot tous ensemble. Faire ça, ça permet de toujours garder les joueurs motivés pour travailler. Ça permet aussi d’éviter qu’ils se couchent à 5h du matin et se lèvent cinq minutes avant un scrim parce que ça ne sert à rien.

Puis il y a des moments où on va avoir besoin de leur laisser plus de temps pour eux, pour qu’ils se reposent, se changent les idées. C’est un juste équilibre à trouver entre les deux et il faut aussi adapter cela aux différents joueurs qui ne vont pas forcément avoir les mêmes besoins à ce sujet.

Je voudrais rebondir sur l’intimité des joueurs que tu viens d’évoquer. La gaming house est elle le modèle le plus adapté pour que les joueurs aient leur intimité ?

Alors, je pense que ça dépend des personnes. Il y a des personnes qui vont avoir besoin de leur espace personnel et qui pourraient très bien avoir leur appartement à côté de la gaming house pour s’épanouir, avoir une intimité. Tu as d’autres joueurs qui ne sont pas forcément capables de se gérer parce qu’ils sont jeunes, qu’ils ont toujours vécu chez leurs parents et qu’ils n’ont pas forcément encore la maturité de se prendre en charge eux-mêmes.

Après je pense que tout le monde a besoin à un moment de se retrouver seuls ou avec des personnes extérieures. C’est vrai que chez UOL on a des chambres partagées ce qui ne laisse pas beaucoup d’espace pour soi ou pour soi et sa copine par exemple. Au final, on s’est débrouillé comme ça et je ne saurais pas te dire si ça a pu les affecter directement. En tout cas l’intimité c’est quelque chose qu’on prend en compte, par exemple on avait un joueur qui nous avait dit très clairement qu’il désirait avoir une chambre seule et on s’était organisé pour que ce soit possible.

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J’aimerais maintenant qu’on se projette un peu dans le futur. L’annonce des franchises acceptées en LCS EU approche, quels sont les chances de voir figurer Unicorns Of Love sur la liste ?

C’est extrêmement dur à dire parce que mis à part des bruits de couloir, on ne sait pas trop combien il y a eu de candidatures et aussi qui a candidaté pour avoir une franchise en LCS EU. Je pense qu’UOL est une figure emblématique des LCS et pour moi le fait d’être accepté par rapport à ce que la structure représente ce n’est pas un problème. La difficulté va par contre se situer dans l’obtention de financements suffisants pour l’achat du slot mais si UOL arrive à réunir cette somme, il y a de fortes chances que la candidature soit acceptée.

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Les licornes auront-elles un spot LCS en 2019 ? Réponse courant Novembre ( Crédit : Unicorns of love)

De ton coté, Dieuponey, tu es tout de même confiant pour cette acceptation ?

Oui, maintenant le fait est qu’encore une fois, la période pour réunir le financement est très courte. C’est quelque chose qui a été prémédité par beaucoup de patrons de structures esportives car il y a eu peu de temps entre l’annonce et la date de dépôt des dossiers même si dépôt des dossiers ne veut pas dire dépôt du financement qui lui devait être prêt courant septembre.

Mais oui je suis confiant car je pense qu’en Europe il y a peu de structures qui ont une image à la hauteur de celle d’UOL. Maintenant, encore une fois ça va dépendre de qui a candidaté car si de grosses équipes sportives candidatent, de petites équipes risquent de perdre leur spot à leurs profits.

À ce sujet, tu penses qu’on pourrait se retrouver dans une situation similaire à celle des LCS NA où pas mal d’équipes NBA ont réussi à avoir des slots ?

Oui bien sûr, pour te donner un exemple, je pense qu’éventuellement le PSG pourrait retenter l’aventure et candidater pour les LCS.

Tu parles de la rumeur du partenariat avec H2K ?

Alors je ne connaissais pas cette rumeur, mais c’est possible. De toute façon, il y a deux modèles, sois-tu investi à travers une structure esportive déjà présente comme le partenariat AS Roma/Fnatic ou PSG/LGD ou alors tu pars de zéro, tu créer ta propre équipe comme a pu le faire Schalke 04 par exemple et comme pourrait le faire d’autres structures dont les noms reviennent souvent. On entend par exemple souvent parler de Manchester United, Liverpool, Barcelone, le Real Madrid ou bien l’AC Milan. Tout ça est possible car de nombreuses structures sportives s’intéressent déjà à l’esport notamment via les jeux de foot. Du coup, je pense qu’elles sont prêtes à éventuellement faire le pas pour acquérir une franchise en LCS EU et on en verra très certainement lors de l’annonce de celles-ci.

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Le PSG pourrait s’associer avec H2K comme il l’a fait avec LGD sur Dota 2 (Crédit : PSG Esports)

Si jamais la candidature d’Unicorns Of Love venait à être refusée, quel serait le futur de Dieuponey et de la structure ?

Je suis quasiment persuadé que si UOL n’est pas en LCS l’année prochaine, l’équipe rebondira en ligue nationale allemande. C’est aussi pour ça qu’ils ont mis un premier pas dedans cette année avec l’équipe academy. Unicorns Of Love bénéficie en plus d’un fan base allemande énorme, ils ont aussi de nombreux sponsors allemands donc ils ont tout intérêt à persévérer et a faire une équipe en ligue allemande s’ils ne sont pas en LCS. Ca me paraît être une alternative logique car en plus, il y a toujours une volonté de la part d’UOL de continuer sur League of Legends en tout cas tant que Sheepy fait parti de la structure.

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Ne jamais perdre de vue ses objectifs

Ce que l’expérience de Dieuponey nous prouve est que parfois on peut partir du mauvais pied. Les critiques peuvent alors commencer à pleuvoir et le risque d’y céder est grand. Le plus important est alors de les prendre en compte tout en gardant l’objectif que l’on s’est fixé. Dieuponey le dit lui-même, il regrette ces critiques mais il a su rester concentré sur son travail et au final, il a complètement inversé la tendance. Aujourd’hui, il a imposé son style et plus personne ne lui reproche cette similitude avec Romain Bigeard.

Si le futur des Unicorns of love et de Dieuponey est incertain en LCS, là encore, l’objectif de rester sur le circuit League of Legends est fixé. Si bien évidemment le souhait est de rester au top niveau européen, des solutions de replis ont déjà été envisagées et la structure est prête à se retourner. Cela montre une chose, pour réussir dans l’esport il ne faut pas douter de ses objectifs et se donner les moyens de pouvoir les atteindre.

Enfin, je tiens à remercier à Dieuponey pour le temps qu’il m’a accordé pour cette interview en espérant qu’elle vous aura plu.

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