Les mots « esport » et « école » ne font pas bon ménage depuis quelques années et offrent des débats animés.
Il existe deux groupes de personnes.
Le premier ne veut pas entendre parler d’école esport. Il estime simplement faire face à une supercherie vouée à soutirer de l’argent à de pauvres étudiants innocents et qu’il vaut mieux se diriger vers un cursus scolaire classique. Il serait simplement trop tôt.
Le second groupe, quant à lui, fait preuve d’optimisme. Il est prêt à laisser une chance aux écoles esport, car, après tout, il faut bien commencer quelque part. Bien sûr, il n’y aura pas assez de débouchés pour tout le monde, mais le bonheur des uns, fait le malheur des autres, et après tout, on ne réussit pas sans connaitre l’échec.
Il y a encore quelques semaines, je me rangeais dans la première catégorie.
Comment pouvons-nous promettre, à des centaines d’étudiants, une porte d’entrée dans l’esport alors que le secteur étouffe lorsqu’on parle d’emploi ?